PREMIERE
PARTIE
FONDEMENTS DE L'INTERVENTION DANS LE CONTRAT.
*
TITRE I
RESTRICTION DE CONCURRENCE ET ILLICEITE
L'irréductible autonomie du droit de la concurrence.
*
- CHAPITRE 1-
AUTONOMIE DU DROIT DE LA CONCURRENCE dANS LA DEFINITION DE L'ILLICITE
SECTION I : LA
DEFINITION DE L'ILLICITE EN DROIT DE LA CONCURRENCE
§1) Substitution de concepts économiques aux concepts juridiques traditionnels
- A) Le cadre de l'action : le marché
1 : La fonction du marché en
droit de la concurrence
2 : Délimitation du marché
a: Le marché des produits ou des services
b: Le marché géographique
- B) L'auteur de l'action : l'entreprise
§2) L'atteinte au marché, fait générateur de l'intervention dans le contrat
- A) La nécessité d'une altération du processus concurrentiel par les entreprises
1 : L'imputabilité de la restriction de concurrence aux acteurs économiques .
2: Exemples de pratiques anticoncurrentielles
- B)
Conséquence : irrecevabilité des saisines non motivées par une perturbation du
marché
SECTION II :
BOULEVERSEMENTS PROVOQUES PAR LA DEFINITION
DE
L'ILLICITE EN DROIT DE LA CONCURRENCE
§1)
Bouleversement du processus d'élaboration et d'application du
droit
- A)
Concurrence de compétences dans l'application du droit de la concurrence
- B)
Déplacement des sources du droit de la concurrence
§2)
Bouleversement de la fonction judiciaire
- A) Une magistrature économique dans l'application du droit de la concurrence
- B)
Irruption de la règle d'opportunité dans l'appréciation de la légalité d'une
décision
en droit de la concurrence
- C) Modification du raisonnement judiciaire
§3) La
conformité au droit civil ne préjuge pas de la conformité au droit
de la concurrence : l'affaire des cuves
- A)
Présentation de l'affaire "des cuves"
1 : Echec des procédures fondées sur les grands principes du droit civil
2 : La remise en cause de cette jurisprudence par les autorités régulatrices
- B) Enseignements de l'affaire "des cuves"
1 : La percée de l'analyse économique dans le contentieux civil
2 : La soumission de la validité d'un contrat au droit de la concurrence
- CHAPITRE II -
AUTONOMIE DU DROIT
DE LA CONCURRENCE DANS L'APPRECIATION
DE L'ILLICITE
Une approche contextuelle
des comportements d'entreprises
SECTION
INTRODUCTIVE : SOUPLESSE DU MODE D'APPREHENSION
DU PHENOMENE CONTRACTUEL
§1)
L'évolution du modèle concurrentiel : de la concurrence pure et parfaite à la
concurrence praticable
- A) Les différentes théories de la concurrence. Evolution du modèle de référence
-B) La
théorie de la concurrence praticable en jurisprudence
§2) Une approche dynamique du phénomène concurrentiel
SECTION I :
ACCEPTATION ET LEGITIMATION DE PRATIQUES
INTRINSEQUEMENT ANTICONCURRENTIELLES
§1)
Prohibition et seuil de sensibilité
- A) Justifications à la condition de sensibilité
- B) Réception
de la condition de sensibilité dans les ordres juridiques communautaire
et français
1 : La condition de sensibilité en droit communautaire
2 : La condition de sensibilité en droit français
- C) Seuil
de sensibilité et droit contractuel
§2) Prohibition et règle de raison
- A) La
règle de raison dans les ordres juridiques américain, communautaire et
français
1: La règle de raison dans le droit américain antitrust
a: Présentation du droit américain antitrust
b: La règle de raison en droit américain antitrust
2: Le droit communautaire et la règle de raison
a: La règle de raison en droit communautaire : une solution opportune?
b : Peut-on parler d'une consécration de la règle de raison par les
autorités de la concurrence?
3: Le droit français et la règle de raison
a: Constat de la pénétration de la règle de raison dans l'ordre juridique
interne
b: Appréciation du recours à la règle de raison en droit interne
- B) Règle de raison et droit des contrats
SECTION II : CONDAMNATION DE COMPORTEMENTS NON INTRINSEQUEMENT ANTICONCURRENTIELS
§1) La théorie de l'effet cumulatif
§2) Critiques
de la théorie de l'effet cumulatif
- A)
Absence de fondement juridique
- B) Imprévisibilité de l'intervention des instances régulatrices
- C) Incertitude de la sanction
*
TITRE II
ENTENTE ET CONTRAT
La réductible autonomie du droit de la concurrence.
-
Chapitre 1 -
LA VOLONTE DE CHAQUE PARTIE A L'ENTENTE
SECTION 1 : LA VOLONTE DE
S'ENTENDRE: DE L'EXIGENCE DE PRINCIPE
A LA REALITE CONTENTIEUSE
§1) Le rôle de la volonté
en droit des ententes. Comparaison avec le
droit des contrats
- A) L'exigence de la volonté
1 : Bref rappel historique sur le rôle de la volonté en droit des contrats
2 : La volonté collusive
a: La volonté de s'entendre , condition fondamentale
b: Justifications à l'élément intentionnel
- B) L'exigence d'une volonté autonome
1 : Le concept de volonté autonome
2 : Application en droit des ententes. Les cas litigieux
a : les auxiliaires de commerce
b : les
relations entre entreprises appartenant à un même groupe
§2) La suffisance d'une volonté forcée : la réserve des autorités
de contrôle sur la contrainte économique
- A) La réticence à admettre la contrainte économique
1 : Etude de la pratique décisionnelle communautaire et française
a: La contrainte économique n'est pas un obstacle à l'incrimination
b: La contrainte économique peut immuniser contre l'amende
2 : Appréciation de cette "jurisprudence". Confrontation à la jurisprudence des tribunaux civils
a: Sur la réticence à admettre le principe de la violence économique
b: Sur les conditions implicitement posées à l'admission éventuelle
(mais peu probable) de la contrainte économique
c : Sur la justification à cette rigueur
- B) La fausse exception de la contrainte oligopolistique
- C)
Droit des pratiques anticoncurrentielles et théorie de la déclaration
de volonté
Section II : La preuve de lA VOLONTE DE S'ENTENDRE : Le recours FREQUENT aux presomptions
§1) Le
parallélisme de comportement comme indice d'existence
des volontés collusives (La répression
de la perte
d'autonomie décisionnelle)
- A)Le principe de la présomption, déduite du parallélisme comportemental
- B) La condition de "corroboration"
1 : La preuve "négative " de la concertation (l'absence d'autres
explications possibles )
a : Etude des conditions de fonctionnement du marché
b : Recherche de l'intérêt propre de l'entreprise
2 : La preuve positive de la volonté collusive
a: La preuve positive de l'existence d'une entente
b: La preuve moins rigoureuse de l'adhésion à une entente
- C)
Critiques à l'usage du parallélisme de comportement comme indice de
concertation
1: Les aléas de la preuve économique
2: La référence contestable à la rationalité de l'entreprise
3: L'obligation faite aux entreprises de se faire concurrence
4: Le renversement de la charge de la preuve
§2) La
perte de l'incertitude comme preuve de la volonté de
s'entendre
A)Position des autorités communautaires face à l'échange d'informations
B) Position des autorités françaises face à l'échange d'informations
*
- CHAPITRE II-
LA VOLONTE COMMUNE DES PARTIES A L'ENTENTE
SECTION I : DES VOLONTES CONCORDANTES: un principe
galvaudé
§1) L'entente,
concours de volontés
§2) Bilan
critique de la pratique décisionnelle et propositions
- A)l'assimilation d'actes unilatéraux à des ententes
1: L'assimilation d'actes apparemment unilatéraux à des ententes par
extension du concept de pratique concertée
2 : L'assimilation d'actes unilatéraux à des entente par extension du concept
d'accord
a: Les conditions générales de vente
b: La pratique de prix imposés
c: Les conditions d'agréation
d: Les documents visant à assurer le cloisonnement du marché
- B) Eléments de solution : recherche des parties intéressées à la concertation
1: Exposé de la solution proposée
2 : Avantages de la solution proposée
SECTION
II : DES VOLONTES QUI S'OBLIGENT :
Un principe à construire.
§1) Entente
et contrainte : étude critique des solutions
doctrinales et
jurisprudentielles
- A) Les
formes d'ententes généralement considérées comme conférant un pouvoir
d'exigence
1: Les accords et conventions entre entreprises
2 : Les décisions d'association d'entreprises
- B) Pratique concertée et contrainte : une association discutée
1 : L'opinion commune : l'affirmation du caractère non contraignant
de la pratique concertée
2 : La pratique concertée n'exclut pas la contrainte
a: Les indices révélant habituellement la contrainte
b: L'absence de contrainte juridique attachée à la pratique concertée
c: L'existence d'une contrainte extra-juridique
§2) La gestion du risque concurrentiel, forme indirecte de contrainte
- A ) L'importance de la gestion du risque
1 : La gestion du risque par le contrat
2 : la gestion du risque par l'entente
- B) L'assurance d'être suivi, condition d'abolition du risque concurrentiel
1 : La fonction du parallélisme comportemental
a : L'embarras de la doctrine et de la jurisprudence
b: Solution proposée : la vocation au parallélisme comportemental,
élément constitutif de la pratique concertée
2 : Illustrations jurisprudentielles
a : L'affaire du Polypropylène
b : L'affaire Pâte de Bois
- C) L'assurance d'être suivi, substitut d'effet juridiquement obligatoire
*
SECONDE PARTIE
LA MISE EN OEUVRE DE L'INTERVENTION DANS LE CONTRAT
TITRE I
EFFICACITE DES NOUVELLLES
TECHNIQUES D'INTERVENTION
- CHAPITRE I
-
L'INTERVENTION PAR INCITATION, LES MECANISMES
D'EXEMPTION
SECTION INTRODUCTIVE : LES CONDITIONS DE L'EXEMPTION
§1) Les conditions substantielles de l'exemption
- A) Les conditions positives
1: Un bilan économique favorable
2: Le progrès économique invoqué doit constituer un progrès pour la
collectivité dans son ensemble
- B) Conditions négatives à l'exemption
1: Le principe d'équilibre
2: Le maintien d'une concurrence résiduelle
§2 : La
notification, condition de forme à une exemption
communautaire individuelle
SECTION I : LIBERTE CONTRACTUELLE ET EXEMPTIONS INDIVIDUELLES
§1 : Les avantages de la procédure de validation
- A) Avantages liés à la notification
- B) Avantages liés à la validation
1: L'exemption individuelle, procédé permettant de valider des pratiques anticoncurrentielles
a/Effets d'une décision d'exemption communautaire
b/Effets d'une décision d'exemption française
2: Nature des décisions individuelles d'exemption en droit
communautaire
§2)
Inconvénients liés à la procédure d'exemption : l'ingérence
dans les relations contractuelles
- A) L'exemption, instrument de contrôle du contrat
1: La notification, instrument de surveillance et de diagnostic
2: L'imposition de charges, vecteur d'informations
a: Etude du procédé consistant à imposer des charges
b: Etude de la pratique décisionnelle
3: Le caractère précaire de l'exemption
- B) L'exemption, instrument de modelage du contrat
1: Le principe de l'exemption conditionelle
a: Le pouvoir de soumettre l'exemption à des conditions déterminées en
droit communautaire
b: Etude du droit français
2: Impact des conditions sur les situations contractuelles
a: L'atteinte à l'autonomie de la volonté
b: Exemptions conditionelles et consentement des parties intéressées .
SECTION II :
LIBERTE CONTRACTUELLE ET EXEMPTIONS PAR CATEGORIE
§1: Les mécanismes d'exemption par catégorie
- A) L'exemption par catégorie en droit communautaire
1:Remarques générales sur les règlements d'exemption par catégories
2: Liste des règlements d'exemption
- B) L'exemption par catégories en droit français
§2) La portée des règlements d'exemption
- A) Incidence
des règlements d'exemption sur la validité des contrats
auxquels ils s'appliquent
1: Incidence des règlements d'exemption sur les clauses conformes aux prescriptions qu'ils édictent
a:Présomption de validité des clauses autorisées par un règlement
b: Une présomption simple de validité : la faculté de retrait
d'exemption
2: Incidence des règlements d'exemption sur les clauses non conformes aux prescriptions qu'ils édictent
a: Absence de nullité automatique attachée aux clauses interdites
b: Appréciation de la validité des clauses non conformes. Retour au
droit commun
3: Incidence des règlements d'exemption sur les clauses non visées par eux
a: Exposé de la procédure de non opposition
b: La portée devant le juge national de la procédure de non-opposition
- B)
Incidence des règlements d'exemption sur la rédaction des contrats
1: Les règlements d'exemption n'obligent pas les parties à mettre leur
accord en conformité avec ses prescriptions
a: Le principe de la liberté contractuelle . L'absence de droit, ou d'obli-
-gation, à adaptation du contrat
b: Le droit national peut apporter des restrictions à la liberté contrac-
tuelle
2: Le règlement d'exemption, instrument de normalisation
CONCLUSION
*
- CHAPITRE II -
L'INTERVENTION AUTORITAIRE DANS LE CONTRAT
L'INJONCTION
Section I : L'INJONCTION , PROCEDE
D'INTERVENTION DANS LE
CONTRAT
§1) Spécificité de l'injonction concurrence
- A) L'objectif d'un rétablissement d'une concurrence efficace
1: Le constat préalable d'une infraction aux règles de concurrence
a: L'injonction dans une procédure au fond
b: L'injonction dans le cadre d'une procédure d'urgence
2: Nature et fonction de l'injonction concurrence
- B) Mesures comminatoires accompagnant l'injonction, garanties de son efficacité
1: L'astreinte en droit communautaire
2: Le contrôle du respect de l'injonction en droit français
a: Les procédés de contrôle
b: Confrontation de l'injonction concurrence avec d'autres
disciplines
§2) Typologie des injonctions
- A) Les injonctions de ne pas faire
- B) Les injonctions de faire
1: Remarques générales sur les injonctions de faire
a: Sur la possibilité d'enjoindre des comportements positifs
b: Sur la nature des injonctions de faire
2: Typologie des injonctions de faire
a:Les injonctions de supprimer une clause
b:Les injonctions de modifier une clause ou un contrat
c: Les injonctions de contracter
SECTION II : LIMITES AU POUVOIR D'INTERVENTION DANS LE CONTRAT
§1) Les limites acquises au pouvoir d'intervention dans le contrat
- A) Limites propres au mesures provisoires
- B)
Limites tenant à la liberté contractuelle : l'arrêt Automec
1: Présentation de l'arrêt Automec
2: Les enseignements de l'arrêt Automec
§2) Les limites traditionnelles à l'exécution forcée
- A)
L'impossibilité humaine : le respect de l'intégrité de la personne. Hypothèse
des
contrats conclus intuitu personae
- B)
L'impossibilité juridique : le respect des droits des tiers, l'indisponibilité
du
bien
- C) L'impossibilité matérielle : l'irréversibilité du processus
TITRE II
L'INADAPTATION DE LA SANCTION TRADITIONNELLE
LA NULLITE
- Chapitre I -
LES PRINCIPES DIRECTEURS DE LA NULLITE EN DROIT DES ENTENTES.
SECTION 1 : LES CARACTERES DE LA NULLITE
§1)
La nullité de plein droit, forme de nullité spécifique au
droit communautaire ?
- A/ Sens traditionnellement attaché à la nullité de plein droit
- B/ Sens
et état de la notion en droit de la concurrence
1 : Sens de la nullité de plein droit en droit communautaire
2 : Disparition de la nullité
de plein droit en droit français
§2) La nullité
absolue, caractère commun aux ordres juridiques
français et communautaire
- A/ Conséquences du caractère absolu sur la titularité du droit de critique
- B)
Conséquences du caractère absolu de la nullité sur les causes d'extinction de
celle-ci
1: La prescription de l'action en nullité
2: La confirmation des actes nuls
a: Le caractère absolu de la nullité, érigé en obstacle de principe à la
confirmation
b: Le caractère d'intérêt général de la nullité, obstacle non définitif à la
confirmation
Section
II : LES EFFETS ATTACHES A LA NULLITE :
Inefficacité et remise
en l'état
§) Le
fondement juridique de la remise en l'état. Nullité rétroactive
et
nullite ab initio
- A) La
naissance de l'illicite en droit de la concurrence
- B) La
rétroactivité en droit de la
concurrence : Etude particulière du
droit communautaire
§2) Les
effets attachés à la nullité. Le principe de la remise en
l'état
- A)Le principe de la remise en l'état (le jeu des restitutions )
1: Les restitutions entre les parties
2: Les effets de la nullité à l'égard des tiers
- B) Les
atténuations au principe de la rétroactivité
1: Limitations de droit commun à la rétroactivité
a: Sur l'applicabilité des limites issues du droit commun au droit communautaire de la concurrence
b: Exposé des limites traditionnellement posées à la rétroactivité
de la nullité
2: Limites particulières au droit de la concurrence
a: Des limites déjà consacrées, tenant au particularisme du droit communautaire de la concurrence
b: La limite proposée, tenant au particularisme du droit
des pratiques anticoncurrentielles
*
- CHAPITRE 2 -
L'INTERVENTION DES INSTANCES JUDICIAIRES
SECTION I :
DETERMINATION DE L'INSTANCE COMPETENTE POUR
CONSTATER LA NULLITE
§1) Compétence de principe des juridictions
civiles ou commerciales
§2) Arbitrabilite des litiges concurrentiels
SECTION II:
ARTICULATION DES COMPETENCES ADMINISTRATIVES ET
JUDICIAIRES
§1) Incidence
du droit communautaire sur la constatation de la
nullité : primauté et complexité
- A) Application du droit européen par le juge national
Rq préalable: Inadéquation de la sanction attachée à la procédure de
notification
1: Incidence d'une décision communautaire rendue dans la même affaire
2: Incidence d'une décision rendue dans une affaire similaire.
3: Hypothèse de l'absence de décision communautaire
a: Sort des ententes anciennes
b: Sort des ententes nouvelles
- B) Application
du droit français par le juge national, sous l'influence du droit
communautaire
1: Portée d'une décision communautaire préalable sur la solution
d'un contentieux national
a: un accord interdit ou un comportement déclaré abusif par la Commission
ne peut être reconnu valable par le juge national
b: Une décision déclarant licite ou validant un accord (ou une pratique)
a une portée variable pour le juge national
2: Incidence d'un engagement de procédure communautaire sur la solution
d'un contentieux national
§2) Incidence d'une décision (ou d'un avis) émanant
des autorités de la
concurrence françaises : indépendance et risques de
contradiction
- A) Le
risque de contrariété de décisions entre le juge de l'annulation et l'autorité
régulatrice : l'indépendance processuelle et décisionnelle
- B)
Recherche d'une conciliation
1: Les techniques de conciliation
a: La procédure d'avis
b: Vers la reconnaissance d'une autorité de la chose décidée au profit
du Conseil
2: La limite de toute intégration : le nécessaire
maintien de l'autonomie
du juge civil
3 : Le bilan des solutions
proposées
Section II
: COMPETENCE POUR DETERMINER L'ETENDUE DE LA NULLITE
§1) Le droit national gouverne les règles relatives à l'étendue
de la nullité
- A) Définition du champ d'annulation
minimum : l'empire du droit
de la concurrence
- B)
Définition du champ d'annulation maximum :
l'empire de la règle d'autonomie de
la volonté
1: Conséquences de la nullité d'une clause contractuelle sur le reste de la
convention
2:
Conséquences de la nullité d'une convention sur les opérations juridiques
complexes
a: hypothèse des actes conséquences
b:hypothèse des groupes de contrats
§2 ) Opportunité
d'une sujétion de l'étendue de la nullité
aux exigences
de l'ordre public
- A) Le
droit de la concurrence impose-t-il l'annulation totale d'une convention
partiellement
illicite?
- B)
L'efficacité de la règle concurrentielle impose - t - elle une annulation
partielle
de la convention ?
1:
Le critère textuel
2:Le
critère tenant au caractère d'ordre public de la norme
3:Le
critère téléologique
CONCLUSION
GENERALE